Le scénario suivant est basé sur une probabilité raisonnable.
Ses conséquences et son timing ont été exposées sur internet
pendant plusieurs années sans que jamais personne
ne dénonce ou ne mette en cause le détail de son déroulement.
18 Novembre de l’année prochaine :
Le jour J à 0h00 : un grand nombre d’actions terroristes
détruisent le champ de Ghawar ainsi que plusieurs
supers tankers et de nombreuses raffineries de pétrole.
Le jour J dès l'ouverture de la bourse : le prix du baril s’enflamme à la bourse.
J+1 : En quelques heures, les stocks des magasins et des stations services sont achetés à titre de prévention par les consommateurs avertis.
J+2 : Le prix à la pompe est immédiatement répercuté. En réaction à ces augmentations importantes du prix des carburants les "managers-comptables" envisagent d'affecter le jour même les futures factures.
J+3 : Pour la première fois, la majorité de la population prend conscience qu'un "crash-oil" est possible et qu'il peut être à l'origine de l'effondrement de l'économie libérale.
J+4 : Suite à la panique générale et aux stockages individuels, certains automobilistes et quelques transporteurs sont déjà en rupture de stock et ne peuvent refaire leur plein de carburant...
J+5 : Les médias sont mobilisés, la majorité du temps d'antenne est consacrée aux incidences et aux conséquences de la situation.
J+8 : Un grand nombre d’entreprises est déjà dans l’impossibilité de travailler normalement, on enregistre déjà les 1ères vagues de mise en chômage technique, 2ème valse des prix.
J+9 : La bourse qui était déjà en baisse vertigineuse plonge. Les cotations sont suspendues en attendant une normalisation de la situation.
J+10 : Face aux difficultés confirmées des approvisionnements à venir, le gouvernement décide de rationner les stocks de pétrole existants. Le monde découvre que l'autonomie est réduite à quelques jours !
J+11 : Explosion du chiffre d’affaire des entreprises travaillant dans les énergies renouvelables et dans la production d’objets indispensables. Rupture des stocks d'approvisionnement.
J+15 : Les personnes les plus fragiles commencent déjà à être touchées par les difficultés d’approvisionnements alimentaires.
J+20 : L’inflation est galopante ; incontrôlable ; le gouvernement décide de geler les prix. Mais rien n’y fait, les prix continuent à grimper.
J+25 : Premières migrations de citadins vers la campagne, pour ceux qui le peuvent, qui ont un point de chute et des difficultés de survivance en ville.
J+28 : Les pays les plus riches et les plus puissants captent la plus grande partie des ressources en pétrole disponibles entraînant des tensions internationales.
J+29 : Effondrement des entreprises travaillant dans les énergies renouvelables, leurs stocks sont épuisés, leur renouvellement est incertain.
J+30 : Localement et partout la délinquance s’organise. Le vol, les agressions et le système D se développent.
J+35 : L’effet dominos est exponentiel. Toutes les entreprises sont touchées. Les groupes de pression protégés se mobilisent en vain.
J+36 : En ville, un grand nombre de personnes souffrent du froid avec l'impossibilité totale de pouvoir se réchauffer.
J+40 : Multiplicité des défaillances d’entreprises sous-traitantes. Par sécurité, certaines centrales nucléaires sont arrêtées.
J+41 : Installation d’une économie parallèle : détournements d'eau, d'électricité, de pétrole, de nourriture, …
J+42 : Les migrations continuent, tous ceux qui possèdent une solution de repli à la campagne s’y rendent.
J+43 : Les pays producteurs de pétrole touchés par les attentats annoncent un prochain retour à la normale de la production.
J+44 : Malgré les annonces rassurantes sur l’avenir, les prix à la pompe ont été multipliés par 4.
J+44 : La Chine subit la crise de plein fouet, nombre d'usines ferment et cessent d’approvisionner le monde entier.
J+44 : La plupart des écoles sont dans l’impossibilité de fonctionner normalement, les enfants sont invités à rester chez eux.
J+45 : La multiplication des coupures d’électricité plongent les entreprises dans le chaos. Les services publics commencent à être touchés.
J+46 : 1er janvier : plus de 50% des loyers, des échéances de prêts et des prélèvements automatiques se trouvent impayées.
J+47 : Les banques, les compagnies d’assurances, les mutuelles, les fonds de pension, la plupart des multinationales sont en cessation de paiement.
J+48 : Dans les campagnes, l'économie est démonétisée, le troc, les échanges de services et de moyens deviennent prioritaires face à une monnaie dépréciée.
J+50 : La radio, le téléphone, Internet, la télévision font face à de nombreuses ruptures de services, la population devient partiellement sourde et aveugle.
J+51 : 1ères altercations graves entre ethnies. Quelques quartiers populaires s’embrasent. Le gouvernement décide d’envoyer l’armée.
J+52 : Les hôpitaux sont surchargés, débordés et pris d’assaut : manque de personnel, manque de médicaments, manque de moyens, les générateurs de secours sont hors services, les ascenseurs ne fonctionnent plus, …
J+53 : Seules quelques professions indispensables captent les bas de laines : dentistes, éleveurs, chirurgiens, pépiniéristes, …
J+55 : Les principales grandes villes deviennent invivables, les nombreuses coupures en eau courante génèrent des nids bactériologiques.
J+56 : Les groupes de pillards s’organisent en bandes armées. Les conflits ethniques se multiplient.
J+59 : Mise en place de milices locales pour pallier l’incapacité de la police et de l’armée pour lutter contre les bandes de pillards.
J+60 : Toutes les règles sociales sont mises au pas, dans les campagnes les enfants sont contraints au travail, le droit du travail ne peut plus être respecté.
C'est la loi du sauve qui peut...
J+65 : Les premières victimes de la malnutrition sont enregistrées malgré la multiplicité des initiatives des pouvoirs publics, ces derniers sont impuissants et débordés .
J+70 : Constat alarmant sur la pérennité des institutions : les impôts ne rentrent plus, c'est la faillite officielle de l'Etat providence, employeur et protecteur...